Le ministre a également rappelé que la livraison des navires a été suspendue par le président François Hollande en raison du rôle présumé de la Russie dans le conflit ukrainien, et a estimé que cette décision était stratégique et correcte.
Le ministre français de la Défense a précisé que les pénalités prévues par le contrat, étaient estimées à 1,2 milliard de dollars, mais que les autorités françaises ne voyaient pas d'autre solution, notamment en raison de la difficulté à trouver un autre acheteur pour des navires conçus spécifiquement pour les besoins de la Russie.
Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie. La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.
Néanmoins, l'annulation de la vente des Mistral ne représente pas une perte pour la Russie qui a déjà commencé à envisager la possibilité de construire ses propres porte-hélicoptères de débarquement similaires au Mistral.