"Le gouvernement grec ne peut pas agir sans l'accord de la "Troïka". S'ils (les créanciers, ndlr) ne veulent pas voir (Yanis, ndlr) Varoufakis à la table des négociations, il devra partir", a fait remarquer le journaliste dans une interview accordée à la chaîne de télévision RT.
"Je doute qu'il puisse se maintenir au pouvoir pendant longtemps, car cette semaine les créanciers européens introduiront des mesures assez strictes (envers la Grèce). Je suppose qu'ils pensent à une restructuration la dette grecque. La Troïka va bientôt ponctionner de l'argent des comptes d'épargne des Grecs, ce qui provoquera des turbulences dans la société", a conclu Ernst Wolff.
Pourtant, le 6 juillet, au lendemain de la victoire du "non" à l'ultimatum des créanciers lors d'un référendum, il a annoncé sa démission.
"Minister No More! (Je ne suis plus ministre)", a écrit Yanis Varoufakis sur son compte Twitter.
"Peu après l'annonce des résultats du référendum, j'ai appris que les membres de l'Eurogroupe et les autres partenaires estimaient que mon absence aux réunions contribuerait à la conclusion d'un accord. Pour cette raison, je quitte le ministère des Finances", a-t-il fait savoir.