Les immigrés ne sont plus les bienvenus en Grande Bretagne

© AFP 2024 Philippe Huguen Migrants: renforts de CRS à Calais
Migrants: renforts de CRS à Calais - Sputnik Afrique
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Les autorités britanniques et françaises redoutant un afflux massif d’immigrés illégaux essayent de freiner ensemble les migrants qui tentent de pénétrer au Royaume-Uni via le tunnel sous la Manche.

Il faut expliquer aux immigrés illégaux, allant à l'assaut des camions immobilisés côté français, que l'eldorado ne les attend pas en Grande Bretagne, a-t-on affirmé suite à la rencontre des ministres français et britannique de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve et Theresa May.

Les politiciens ont également déclaré que les gouvernements vont accorder un financement supplémentaire, notamment pour le développement de nouveaux systèmes de sécurité qui seront capables de détecter les migrants illégaux qui entrent dans le port de Calais et le Tunnel sous la Manche.

"Nous nous sommes mis d'accord afin de coopérer avec le gouvernement français pour qu'il assure le retour de ces gens de l'Europe en Afrique, qu'ils comprennent finalement que ce type de voyage ne leur permettra pas de s'installer en Europe".

Selon les spécialistes français, pour le moment, 3.000 migrants illégaux principalement venus des pays d’Afrique anglophone restent maintenant à Calais. Les immigrés affirment, qu'en France ils sont traités comme des animaux, alors qu'en Grande Bretagne, les conditions sont meilleures et qu’ils pourront finalement rejoindre leurs familles.

Les autorités affirment que les conditions dans les centres pour immigrés sont les mêmes qu'en Grande Bretagne, mais les immigrés ne les croient pas.

Pourtant, certains politiciens français sont contre l'idée que la France soit amenée à prendre en charge seule toutes les responsabilités. Ainsi, l'adjoint au maire de Calais, Philippe Mignonet, a déclaré à la BBC: «Vous êtes sur une île et vous ne voyez pas que c'est votre problème de gérer votre sécurité.» Un autre élu municipal, Emmanuel Agius, premier adjoint au maire de Calais, voit une contradiction dans le désir du premier ministre britannique, David Cameron, de décliner toute responsabilité. M. Cameron dit qu'il "ne veut pas de ces migrants et (ne veut pas, ndlr) prendre ses responsabilités alors que le Royaume-Uni fait partie de l'Union européenne. Si le Royaume-Uni et M. Cameron veulent quitter l'Europe, au moins la situation sera claire et précise", ajoute-t-il.


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