La position de la Grèce sera "considérablement affaiblie" si le "non" l'emporte lors du référendum prévu dimanche sur les propositions des créanciers internationaux, a déclaré vendredi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
"Si les Grecs votent non, la position grecque sera considérablement affaiblie", a déclaré M. Juncker devant la presse à Luxembourg, relevant que même en cas de victoire du +oui+, "nous serons confrontés à de difficiles négociations".
Les créanciers internationaux de la Grèce (UE, FMI, et BCE) insistent sur l'annulation du taux d'imposition préférentiel pour les îles grecques, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite à partir de 2022 et la suppression de l'allocation de solidarité pour les retraités. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a initié un référendum sur les propositions des créanciers tout en appelant les électeurs à voter "non".