Le ministre grec des Finances, Yannis Varoufakis, s'est montré prêt à quitter ses fonctions si le peuple grec dit oui aux demandes des créanciers lors du référendum qui sera tenu dimanche, selon l'agence Bloomberg. Le gouvernement grec, d'Alexis Tsipras, appelle à voter non.
Dans le même temps, le ministre a refusé de répondre à la question sur une démission éventuelle du premier ministre, Alexis Tsipras, en cas de victoire de oui. "Le temps n'est pas encore venu. Si on se prépare au combat, on ne pense pas à la défaite. Ce dimanche, on doit gagner. Et on doit rester au pouvoir pour signer un accord réciproquement avantageux avec l'Europe", a-t-il déclaré.
"Que le oui l'emporte ou non, le parti Syriza jouera toujours un rôle important dans la politique grecque" a conclu M. Varoufakis.
D'après un récent sondage, 54% des Grecs ont l'intention de voter contre la politique d'austérité proposée par les créanciers internationaux.
Les créanciers internationaux de la Grèce (UE, FMI, et BCE) insistent sur l'annulation du taux d'imposition préférentiel pour les îles grecques, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite à partir de 2022 et la suppression de l'allocation de solidarité aux retraités.