Considérer l'Europe comme un contrepoids à la Russie est une erreur politique et un crime culturel, a déclaré mercredi le président du conseil italien Matteo Renzi dans son discours prononcé à l'université de Berlin dans le cadre d'une visite d'une journée dans la capitale allemande.
"La Russie doit respecter la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine, mais considérer l'Europe comme un contrepoids à la Russie est une erreur politique et un crime culturel ("un errore politico e un crimine culturale"). La Russie est notre plus grand voisin, et elle devrait bien sûr respecter les règles en Ukraine, mais elle doit aussi redevenir notre partenaire naturel dans la lutte contre le terrorisme", a indiqué le premier ministre italien.
Selon lui, l'UE ne doit pas se penser qu'en termes d'avantages économiques. "L'Europe doit avoir une âme", a conclu le président du conseil italien.
Les autorités officielles et les milieux d'affaires russes et italiens sont disposés à élargir leur coopération bilatérale sans attendre la levée des sanctions, a annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les participants à cette réunion ont évoqué les paramètres concrets de la coopération économique bilatérale. "Ils ont exprimé leur désir de poursuivre et d'élargir cette coopération dans les domaines où les technologies actuelles permettent de le faire, et ce sans attendre la levée des sanctions", a conclu Dmitri Peskov.