Westinghouse Electric Company, entreprise américaine spécialisée dans le nucléaire, et des instituts de recherches européens ont reçu un financement de 2 millions d'euros de l'UE afin de trouver une alternative au combustible nucléaire russe destiné aux réacteurs de conception soviétique en service en Europe.
Il y a actuellement 131 centrales nucléaires dans l'UE, dont plus de 60% sont basées sur les technologies de Westinghouse. Cinq états-membres (Bulgarie, République tchèque, Finlande, Hongrie et Slovaquie) exploitent 18 réacteurs russes (quatre de type VVER-1000 et 14 de type VVER-440). Ces réacteurs assurent jusqu'à 52% de l'approvisionnement électrique dans ces pays et dépendent du combustible fourni par le géant nucléaire russe Rosatom. En outre, ces prochaines années, de nouveaux réacteurs russes devraient voir le jour en Finlande et en Hongrie.
Bien que Westinghouse produise du combustible pour les réacteurs du type VVER, ses tentatives précédentes de l'utiliser ont déjà essuyé un échec en République tchèque et en Ukraine. Néanmoins, l'Ukraine a prolongé son contrat avec Westinghouse, en cherchant une alternative à Rosatom dans le cadre du conflit opposant l'Ukraine à la Russie.