Des boîtes métalliques dans lesquelles ont pris place des militants ont été disposées verticalement devant les cinq portes d'entrée du ministère et obstruaient toujours le passage peu avant 08H30.
Une banderole de plusieurs mètres, "Faillite du nucléaire, arrêtons les frais", a été déployée sur la façade de l'entrée située rue de Bercy, un peu avant 07H00 pendant environ une heure.
Pour Greenpeace, "il s'agit d'empêcher symboliquement la fuite de milliards d'euros d'argent public dans des investissements à perte", indique l'organisation dans un communiqué.
"Alors que les coûts de la filière nucléaire explosent, les énergies renouvelables sont en pleine expansion partout dans le monde", souligne l'ONG qui lance une pétition pour demander à François Hollande "des engagements concrets pour les renouvelables d'ici la COP21", la conférence climat de l'ONU qui sera organisée au Bourget à la fin de l'année.
Greenpeace met en avant la situation d'Areva, qui a enregistré de très lourdes pertes, et l'endettement élevé d'EDF pour dire que "le mythe de l'économie florissante du nucléaire a fait long feu".