Cette hausse du premier trimestre est la plus forte depuis les trois premiers mois de 2012. Elle se situe au-dessus des objectifs de la trajectoire des finances publiques adoptée au printemps. Cette dernière prévoyait que la dette publique atteindrait 96,3% du PIB fin 2015, après 95% en 2014, et culminerait à 97,0% en 2016 avant de revenir à 96,9% en 2017.
Le ministère français des Finances estime que cette flambée de la dette "est fréquente en début d'année" car le volume d'émissions d'OAT (obligations de l'Etat français) est plus concentré sur les deux premiers trimestres. "Aussi, ce chiffre apporte peu d'information sur le niveau de la dette en fin d'année", a-t-on déclaré à Bercy.
La dette publique de la France a atteint 97,5% du PIB fin mars. La courbe de l'Insee ci-dessous. pic.twitter.com/sApplNqVPB
— Nicolas Prissette (@NicolasPri7) 30 июня 2015
Dominique Barbet, économiste de BNP Paribas CIB, pense, pour sa part, que les chiffres de la dette du premier trimestre ne sont pas significatifs de la tendance de l'année au vu de la faiblesse des amortissements d'OAT, plus conséquents sur les autres trimestres.