Le ministre, attendu par les médias à l'entrée de son ministère, s'est vu demander si le paiement aurait lieu. "Non", a-t-il laconiquement répondu avant d'aller à son bureau.
Le non-paiement des 1,5 milliard d'euros au FMI, qu'Athènes devait rembourser d'ici 22H00 mardi, est un événement exceptionnel mais il était attendu depuis plusieurs jours par les créanciers et les marchés compte tenu des relations actuelles tendues entre le gouvernement grec et l'UE et le FMI.
L'absence de remboursement par la Grèce de ses crédits au FMI le 30 juillet ne sera pas considéré comme un défaut de paiement, indique une analyse de l'agence internationale de notation S&P.