D’après le directeur de la rédaction du quotidien, la nouvelle série de données du lanceur d’alerte ne concernera pas spécifiquement les présidents mais la vie politique en général. “On a encore deux volets de documents à fournir. Mais je ne peux pas vous dire le contenu car on est en relation avec Wikileaks et Mediapart. On se met d’accord sur le moment où on sort ces documents”, a-t-il déclaré à TV5 Monde.
“Il y a beaucoup de documents, si on les sort tous d’un coup, ça fait un bouquin, pratiquement”, a-t-il souligné.
Selon les documents de WikiLeaks publiés le 23 juin par Libération et Mediapart, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été régulièrement espionnés par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) entre 2006 et 2012.
Invité de TF1, le 24 juin, Julian Assange a annoncé que la publication de documents concernant la France ne faisait que commencer et que les plus importants étaient à venir. Il a exhorté les dirigeants français à ne pas laisser piétiner la souveraineté de leur pays.
Le 28 juin, le fondateur de WikiLeaks a déclaré dans une interview à “Vesti nedeli” sur la chaîne “Rossia-1”, qu’il est difficile de justifier les actions des États-Unis sous prétexte de sécurité nationale. D’après Assange, l’espionnage n’était pas motivé par la lutte contre le terrorisme où le désir de savoir si la France vend des armes à la Russie, mais afin d’accroitre la suprématie des États-Unis. Désormais, la France a le droit d’intenter un procès contre les États-Unis.
Julian Assange est le fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks — un site internet lanceur d'alerte fondé en 2006 qui publie des documents confidentiels.