Il existe des marges pour la négociation avec la Grèce, Athènes étant à "quelques centimètres" d'un accord avec ses créanciers, a déclaré lundi le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Pierre Moscovici, dans une interview accordée à RTL.
"Il faut qu'on continue à discuter", a-t-il indiqué, soulignant que pour la Commission européenne, "la porte est toujours ouverte aux négociations".
M.Moscovici a ajouté que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker devait soumettre aux autorités grecques de nouvelles propositions dans le courant de la journée.
"La Grèce doit rester dans la zone euro", a conclu le commissaire.
Les négociations pour éviter à la Grèce un défaut de paiement ont pris un nouveau tour samedi, après l'annonce fracassante d'un référendum dans ce pays le 5 juillet sur les exigences des créanciers.
Convoqués en urgence à Bruxelles, les ministres des Finances de la zone euro ont refusé samedi de prolonger une nouvelle fois le programme d'aide à la Grèce au-delà du 30 juin, ce que demandait notamment Athènes.