La guerre menée par les groupements de taxis traditionnels contre Uber continue, avec maintenant les VTC comme alliés. Et oui, l'Alliance a de quoi surprendre. Elle vise le service de mise en relation payant de passagers et d'automobilistes, pour laquelle la société américaine a déjà été condamnée, mettant ainsi l'Etat français dans une très mauvaise posture. Tous présentent Uber comme un redoutable prédateur faisant de la concurrence déloyale à nos chers artisans taxis français étant surimposés et taxés à l'extrême, comme d'ailleurs toutes les entreprises françaises. Mais l'Etat et les politiques ont, semble-t-il, oublié que nous étions dans une globalisation des marchés…
Un peu partout, ils tentent de faire interdire l'application qui les soumet à une rude concurrence. À Bruxelles, les tensions ont atteint un nouveau degré après l'arrivée de véhicules Uber à l'aéroport de Zaventem.
Et c'est là que l'attitude des groupements et syndicats de Taxis qui pointent Uber du doigt, est en réalité assez hypocrite. D'un point de vue légal, les chauffeurs Uber qui ne peuvent se voir octroyer une licence sont, eux, explicitement et spécifiquement appelés du fait de l'application, ce qui les autorise théoriquement à exercer. De plus, l'interdiction de charger en dehors de sa zone d'activité est levée.
Ainsi, nous assistons à un défi pour le gouvernement, un défi politique, économique et sociétal, car certes Uber ne semble pas respecter la législation et la réglementation, mais cela constitue un acte de concurrence déloyale et certainement un délit. Mais pour se défendre, Uber va certainement attaquer la profession sur ses privilèges et son monopole, la fameuse "licence", qui à la base, est délivrée gratuitement par l'Etat, qui en a toléré la revente, et dont l'utilité ne semble plus d'actualité. Tout cela démontre une opportunité commerciale considérable pour Uber, avec l'outil formidable qu'est Internet: un marché très juteux, d'autant plus que son offre et très attendue par des consommateurs qui sont demandeurs et ont besoin de l'offre et des services proposés par Uber!
On peut ainsi craindre que cela ne soit que le premier round et que le combat ne fasse que commencer!