Le prince Al Waleed, président de la Kingdom Holding Company (KHC), et Laurent Vigier, PDG de CDC International Capital (CDC IC), filiale de la Caisse des dépôts et consignations, ont signé un accord d'intentions, vendredi à Paris.
Selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, cité par l'AFP, le Fonds d'investissement franco-saoudien (FSIF) va "permettre d'accompagner les projets de nos entreprises, en particulier des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire en Arabie saoudite".
Dans le même temps, un consortium d'entreprises françaises (Orange, Safran, Axa, ADP, Eiffage, Engie, Eren Groupe et Suez Environnement), accompagné par CDC IC, entre au capital de KHC. Il doit investir environ 150 millions de dollars. Un accord d'intentions sur ce point a également été signé à Paris.
"Les entreprises françaises réalisent ainsi la première opération depuis l'ouverture de la bourse de Ryad aux investisseurs étrangers et cela illustre le dynamisme remarquable de notre relation", a estimé M. Fabius. Le capital de la bourse de Ryad est ouvert aux investisseurs étrangers depuis mi-juin.
Le rapprochement franco-saoudien a commencé en 2012 avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir. Il se développe dans un contexte de refroidissement des relations entre Ryad et Washington.