Bakou envisage de se retirer de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a indiqué sur son compte Twitter le chef adjoint du cabinet du président azerbaïdjanais, Novruz Mamedov, dont le message est publié en russe par le site internet Trend.az.
Selon M. Mamedov, la position de l'Assemblée sur le conflit du Haut-Karabakh pourrait être à l'origine de cette décision.
"L'APCE, tout comme certaines structures de l'UE, a montré qu'elle n'attachait aucune importance au droit international", a indiqué le chef adjoint du cabinet présidentiel, soulignant que ce comportement traduisait une "politique de deux poids deux mesures pratiquée par l'Assemblée parlementaire".
"Il est dommage qu'en Europe on n'arrive toujours pas à comprendre où mène cette politique et à quels résultats elle risque d'aboutir", a constaté le responsable azerbaïdjanais.
"Une telle situation pourrait contraindre Bakou à modifier sa politique extérieure", a ajouté Novruz Mamedov.
Lors de la réunion de l'APCE qui s’est tenue le 23 juin, les co-rapporteurs pour l'Azerbaïdjan, Pedro Agramunt et Tadeusz Iwinski, ont présenté un rapport intitulé "Activité des institutions démocratiques en Azerbaïdjan". Après avoir analysé ce document, les parlementaires ont adopté une résolution. Selon M. Mamedov, les délégués azerbaïdjanais ont déployé des merveilles de subtilité pour amener les députés à mentionner dans le texte la situation dans le Haut-Karabakh.
Décrété le 12 mai 1994, le cessez-le-feu n'a pratiquement jamais été respecté.