Auparavant, le guide suprême de l'Iran cité par la télévision locale a exclu le gel prolongé du programme nucléaire de Téhéran et toute inspection de ses sites militaires, avant de réclamer la levée des sanctions occidentales dès la signature de l'accord.
"La France souhaite un accord, mais un accord robuste (…). Un certain nombre de déclarations ont été faites qui ne semblent pas aller dans ce sens", a indiqué M.Fabius.
Il a rappelé les attentes "fermes" de la France en matière notamment de limitations des capacités de production et de "vérifications de l'ensemble des sites".
L'Iran et les six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie et Allemagne) se sont mis d'accord en avril dernier sur un cadre-temps et ont fixé au 30 juin l'échéance pour atteindre un accord final, après avoir dépassé deux précédentes échéances en juin et en novembre 2014.
L'objectif de l'accord consiste à s'assurer que le programme nucléaire iranien reste le plus longtemps possible exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions internationales qui entravent le développement économique de ce pays avec une population de 75 millions d'habitants.