"Comment un pays qui place au-dessus de tout les libertés individuelles peut-il les fouler aux pieds? Comment les Etats-Unis, liés par des accords de défense dans le cadre de l'OTAN, ont pu décider d'écouter des chefs d'Etats alliés?", a déclaré le Parti socialiste dans un communiqué.
[CP] Espionnage de la France par les Etats-Unis: le Parti socialiste consterné! http://t.co/ZndjOwtYcd
— Parti socialiste (@partisocialiste) 24 Juin 2015
Dans le document, il est fait également remarquer qu'"il y a dans ces écoutes une paranoïa d'Etat proprement stupéfiante. Ce n'est pas parce qu'on savait ou se doutait, que ces écoutes massives, systématiques et sans contrôle sont tolérables".
Et une nouvelle fois nous redécouvrons que les Etats-Unis n'ont pas d'alliés, ils n'ont que des cibles ou des vassaux. #NSA
— Jean-Jacques Urvoas (@JJUrvoas) 23 июня 2015
François Hollande a convoqué un Conseil de défense pour discuter le fait d'espionnage de la NSA. Le premier ministre, Manuel Vals, ainsi que les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l'Intérieur, sans oublier les représentants des services secrets, participent à cette réunion.
Les révélations de Wikileaks sur l'espionnage de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande par les Etats-Unis entre 2006 et 2012 ont été publiées le 23 juin et diffusées par Mediapart et Libération.