WikiLeaks a publié plus de 70.000 documents contenant la correspondance confidentielle du ministère des Affaires étrangères saoudien, ainsi que des rapports du renseignement et du ministère de l'Intérieur. Le site lanceur d'alerte a également présenté des preuves selon lesquelles l'Arabie saoudite participait au financement des médias proche-orientaux.
Riyad a réussi à bâtir un véritable empire médiatique, a fait remarquer Ali Al-Ahmed, directeur de l'Institut pour les affaires du Golfe à Washington, dans une interview accordée à la chaîne Russia Today.
Riyad a déclaré que les documents publiés avaient été falsifiés et appelé les Saoudiens à ne pas lire ces informations pour des raisons de sécurité nationale.
Kristinn Hrafnsson, porte-parole de Wikileaks, a répondu que ce genre de déclarations étaient prévisibles de la part du gouvernement saoudien.
"Il est intéressant de noter qu'ils ont identifié des falsifications dans les documents publiés, pourtant ils ne donnent aucune information précise là-dessus. Des journalistes ont pour leur part établi l'authenticité de plusieurs documents avec lesquels ils travaillaient. N'oubliez pas que depuis sa création, WikilLeaks n'a jamais publié un document qualifié de faux par la suite", a-t-il poursuivi.
Selon WikiLeaks, d'autres documents seront publiés les semaines à venir.