Entre 1972 et 1997, les chercheurs ont calculé à cinq reprises le nombre de mollusques apparus à cet endroit, à quelles espèces ils appartenaient et si le nouveau tableau écologique correspondait à celui observé avant les explosions. D'un côté, les résultats sont rassurants: la vie dans les eaux de l'atoll, à en juger par les mollusques, s'est rétablie. La diversité des espèces s'est finalement avérée la même qu'avant les explosions, voire plus riche. Mais la structure a été modifiée: par exemple, les mollusques prédateurs ont prospéré, alors que le nombre de mollusques herbivores s'est réduit.
Les auteurs concluent que du point de vue du rétablissement de l'écosystème (à condition, bien sûr, que le milieu se soit stabilisé et que la pollution, si elle avait lieu d'être, a disparu dans la mesure du possible), il ne faut pas espérer que les animaux et les plantes reviennent en conformité exacte avec une sorte de "plan" inchangé. Il faut garder constamment à l'esprit la capacité de l'homme à s'ingérer activement dans l'environnement.
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