Cette initiative a été très mal accueillie par les représentants politiques français, notamment de droite.
La droite a très mal accueilli l'initiative de Dalil Boubakeur. "2 200 mosquées d'ici 2017 — c'est trois mosquées par jour, une toutes les huit heures. Ce sera le plus grand chantier de France", ironise le vice-président du Front national Florian Philippot. Le prêtre et blogueur Pierre-Hervé Grosjean a noté: "Une église, ce n'est pas qu'un bâtiment. C'est l'âme d'un village, d'une ville". Il a souligné que les Français pouvaient "reprendre la situation en mains" en allant simplement à l'église, pour que les lieux de culte ne restent pas vides et ne séduisent pas les représentants d'autres religions avec de "fausses bonnes solutions".
Valls souhaite que ce soit la France, et non les pays arabes, qui finance la construction des mosquées. Il a également l'intention d'allouer des fonds pour la formation des imams.
De son côté, l'opposition (notamment le parti Les Républicains) a initié une série de consultations avec les représentants de l'Islam. La droite cherche ainsi à renverser la situation de la dernière présidentielle, quand la majorité des musulmans avait préféré François Hollande à son rival Nicolas Sarkozy.