Le 2 juin, seulement deux jours après sa réélection à la tête de l'organisation pour un cinquième mandat, le Suisse de 79 ans avait annoncé sa démission.
L'élection anticipée devrait avoir lieu mi-décembre et une source a déclaré à la BBC qu'il pourrait proposer aux délégués du congrès de le réélire en l'absence de successeur convenable.
Après l'arrestation de plusieurs fonctionnaires de la FIFA dans le cadre de l'enquête du FBI, ces plans de Blatter risquent de susciter une forte protestation. On a déjà exigé de lui qu'il démissionne immédiatement sans attendre la réélection d'un nouveau président.
L'homme chargé de sortir la FIFA de la crise, Domenico Scala, président indépendant du comité d'audit et de conformité de l'organisation, a tenté de toute évidence de mettre en garde Blatter. Il a récemment déclaré qu'il était "absolument indispensable de poursuivre le processus de changement de président tel qu'il a été annoncé".
M.Scala a souligné que le thème des réformes restait central pour lui. Et elles iraient clairement à l'encontre des plans de Blatter si ce dernier avait réellement l'intention de rester.
Ainsi, hormis la transparence financière et une nouvelle structure d'administration, M.Scala suggère de limiter la durée des fonctions de président et de membre du comité exécutif de la FIFA à trois mandats d'une durée totale maximale de 12 ans. Sachant que Sepp Blatter occupe son poste depuis 17 ans.