"L'aggravation du contexte politique ne doit pas avoir de répercussions négatives à long terme sur la coopération scientifique et éducative entre les universités russes et allemandes", déclare Igor Joukovski, vice-recteur pour la coopération internationale à l'Université fédérale russe de la Baltique Emmanuel Kant (BFU), commentant la participation de son université à la plus grande exposition internationale liée au monde de l'éducation, Vocatium Berlin 2015.
160 universités allemandes, italiennes, néerlandaises, britanniques et polonaises participent à l'exposition. Parmi elles: Humboldt-Universität zu Berlin, Technische Universität Berlin, University of Bradford, Aalborg Universität et d'autres. Les organisateurs espèrent qu'au moins 10.000 bacheliers allemands visiteront l'exposition.
Selon Igor Joukovski, la BFU Kant participe depuis plusieurs années à l'exposition. "Il est primordial pour nous de communiquer avec les bacheliers russophones en Allemagne qui souhaitent faire leurs études supérieures dans cette langue. Notre université de Kaliningrad est géographiquement la plus proche de l'Allemagne. Cette année nous proposons plus de 130 programmes de divers niveaux — maîtrise, master, doctorat, internat. Cette année, nous mettons l'accent sur les programmes de master. La BFU Kant a des liens de partenariats solides avec les principales universités allemandes — Göttingen, Kiel, Marbourg, Greifswald", explique le vice-recteur de la BFU.
"Je voudrais étudier les mathématiques ou la physique, et la Russie est très forte sur ce plan. J'ai visité Moscou en 2013, cela m'avait beaucoup plu. J'ai beaucoup d'amis par correspondance en Russie. C'est pourquoi je voudrais faire mes études en Russie — mais je ne parle pas russe. J'aime la culture russe, j'apprécie la communication avec les Russes. Je chercherai un moyen pour étudier au moins un semestre ou deux dans une université russe", déclare le lycéen Peter Witt, visitant l'exposition.