Pologne: démissions retentissantes après un scandale d’écoutes

© Sputnik . Alexei Danichev / Accéder à la base multimédiaPolish Foreign Minister Radoslaw Sikorski
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Suite à la publication sur internet d'actes judiciaires sur une affaire d'écoutes illégales, le président du parlement polonais Radoslaw Sikorski et trois ministres de centre-droit ont annoncé mercredi leur démission.

C’est la première ministre polonaise Ewa Kopacz qui a annoncé lors de la conférence de presse le départ de ses trois ministres, Bartosz Arlukowicz (Santé), Andrzej Biernat (Sports) et Wlodzimierz Karpinski (Trésor), tous impliqués dans cette affaire retentissante.

"Mesdames et messieurs, ces deux derniers jours l’attention publique a été attirée vers une l’affaire qui n’est pas sans incidence sur le fonctionnement de l’Etat. Nous pouvons tous constater que le seul résultat de l’enquête est une fuite gigantesque des dossiers", a-t-elle indiqué.

Le scandale avait éclaté l’an dernier, avec la publication dans la presse d’extraits de conversations privées enregistrées dans des restaurants de Varsovie. Ainsi, on a rendu publique une discussion de l’ancien ministre de l’Economie avec le président de la Banque de Pologne qui voulait savoir si une dévaluation serait favorable au parti Plateforme civique pour les élections. On entendait également Radoslaw Sikorski, à l’époque chef de la diplomatie, critiquer l’alliance polono-américaine et fait des commentaires inappropriés sur la politique européenne du premier ministre britannique David Cameron.

Précisons que le scandale éclate au mauvais moment pour le gouvernement et le parti Plateforme Civique, car la campagne électorale a déjà commencé.

Mais Mme Kopacz a averti: "Tant que je suis première ministre, je ne laisserai personne jouer avec des enregistrements durant la campagne".


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