Le Freedom Act, signé mercredi par Barack Obama, limite le travail des services de sécurité par rapport à la loi précédente, le Patriot Act, mais ne mettra pas fin à la surveillance américaine, a déclaré Edward Snowden lors d'une téléconférence entre la Russie et Londres organisée par Amnesty International.
"Il ne s'agit pas uniquement de lois concrètes, le problème est ailleurs. Malgré la reconnaissance de l'illégalité et de l'inefficacité du programme de surveillance massive, toutes les branches du pouvoir américain prônent sa restitution en jouant à nouveau la carte de la menace terroriste", a indiqué Edward Snowden.
"Si la NSA estime que c'est dans l'intérêt du gouvernement américain, elle commencera à suivre le courrier électronique ou à écouter les conversations téléphoniques de David Cameron, par exemple, aussi bien que de tous les autres Britanniques", a expliqué Edward Snowden.
Le président américain Barack Obama a signé la loi réduisant le champ d'action de la NSA. Cette loi est supposée interdire la récolte de données massive et automatique par les services secrets américains, mais elle leur permet tout de même de les obtenir en les demandant directement aux opérateurs de télécommunications privés.