En évoquant les menaces qui pèsent sur l'ordre mondial, il convient de citer le soutien apporté par l'Occident à la révolution en Ukraine plutôt que l'adhésion de la Crimée à la Russie, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
"En réalité, l'ordre mondial et européen n'a jamais été menacé par la Crimée, mais par la bénédiction donnée par l'Europe démocratique et éclairée pour un changement par la force du pouvoir dans l'un des pays européens, à savoir l'Ukraine", a indiqué le porte-parole du Kremlin aux journalistes.
A la question de savoir si il y'avait un moyen de sortir de cette situation, M.Peskov a répondu qu'"il y avait toujours une issue".
Dans un article publié mercredi par le journal canadien Globe and Mail, la chancelière allemande Angela Merkel a écrit: "Etait-il possible d'imaginer que 25 ans après la fin de la guerre froide, l'ordre mondial et européen serait remis en question par l'annexion de la Crimée?". Le dossier criméen est cité en premier parmi trois menaces pesant sur le monde, dont le virus Ebola et l'Etat islamique.
Suite à l'intégration de l'ex-péninsule ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie, dénoncée comme une annexion par les autorités de Kiev, l'UE et les Etats-Unis ont imposé plusieurs séries de sanctions à l'encontre de Moscou visant plusieurs personnalités, banques et entreprises russes.