Dans ce contexte, il ne faut pas accuser les Etats-Unis mais proposer d'autres méthodes d'action, indique l'interlocuteur de l'agence. Toujours selon lui, il plusieurs versions qui pourraient expliquer le lancement des poursuites contre la FIFA aux Etats-Unis:
"Primo, les Etats-Unis disposent de plus de preuves à l'échelle mondiale – il suffit de se souvenir du scandale lié aux activités de la NSA en Europe. Une autre raison pourrait résider dans l'apparition de témoins clés qui ont été impliqués dans les crimes et qui cherchent maintenant à éviter les poursuites en coopérant avec les enquêteurs", indique l'avocat.
Les arrestations interviennent à l'approche du congrès annuel de la FIFA prévu le 29 mai, lors duquel le président sortant Joseph (Sepp) Blatter briguera son 5e mandat à la tête de l'association. L'autre candidat à la présidence est le prince jordanien Ali bin Al Hussein.
Le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que les Etats-Unis cherchaient à empêcher la réélection de Joseph Blatter au poste de président de la FIFA. Il a en outre dénoncé une "nouvelle tentative d'étendre la juridiction des Etats-Unis sur d'autres Etats".