"Si on décide de voter à nouveau, le Japon a de bonnes chances, surtout que le nouveau stade pour les Jeux olympiques 2020 sera déjà construit", a déclaré Kuniya Daini, président de la fédération japonaise de football cité par Sport Hochi.
Thierry Granturco, avocat aux Barreaux de Paris et de Bruxelles et spécialiste du droit du sport, estime "que les règlements de la FIFA sont assez flous, ce cas de figure n'est pas prévu. Mais l'interprétation des règles de la FIFA peut parfaitement permettre de procéder à un nouveau vote. Juridiquement et pratiquement, c'est possible."
Les accusations portent sur des faits de corruption présumée commis sur les vingt dernières années. Le FBI menait des enquêtes depuis 1991. Par la suite, la police suisse a lancé sa propre enquête concernant les élections des pays hôtes pour les Coupes du monde 2018 et 2022. Le scandale de corruption autour de ces élections avait éclaté en 2014, mais une enquête interne de la Fifa n’avait relevé aucune infraction.