L'ayatollah Khamenei a déclaré la semaine dernière que l'inspection de sites militaires par des experts étrangers étaient exclus d'un accord nucléaire.
"Je suis précis sur le point suivant: il n'y aura pas d'acceptation de la France s'il n'est pas clair qu'une vérification pourra être faite auprès de toutes les
installations iraniennes, y compris les sites militaires", a déclaré le chef de la diplomatie française à l'Assemblée.
"Sur ce point, j'aimerais que la totalité des grands pays qui discutent avec nous par rapport aux Iraniens adoptent la position française: oui à un accord mais non à un accord qui permettrait à l'Iran d'avoir la bombe atomique", a-t-il dit.
Le groupe 5+ 1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne) et l'Iran ont jusqu'au 30 juin pour trouver un accord définitif réglant la crise du nucléaire iranien, dans la foulée de l'accord-cadre trouvé le 2 avril.
Les négociations entre l'Iran et les grandes puissances pourraient aller au-delà du 30 juin en raison des difficultés à parvenir à "un bon accord" nucléaire, a affirmé un négociateur iranien en marge d'une séance de discussions à Vienne.