Ce dernier cherche à organiser d'ici fin 2017 un référendum sur le statut de son pays en tant que membre de l'UE. Il présentera aujourd'hui cette proposition en ouverture de la session du nouveau parlement.
David Cameron veut redonner aux capitales certains pouvoirs auparavant transférés à Bruxelles, sur les restrictions de la liberté de circulation et la protection de la City de Londres face aux régulateurs continentaux. Merkel et Hollande veulent au contraire préserver la continuité de l'intégration européenne et de l'union monétaire comme point de départ pour leur développement. Ils insistent sur des réformes dans quatre domaines: la politique économique; le rapprochement économique, fiscal et social; la stabilité financière et les investissements; la gestion de l'union monétaire.
Il s'agirait de créer un gouvernement de la zone euro, qui formulerait une politique économique commune pour l'union monétaire — une exigence de François Hollande que les Allemands ont accepté pour la première fois.
"On peut affirmer qu'il n'y aura aucune révision des traités de l'UE à cause du Royaume-Uni. Ni la France, ni l'Allemagne, ni les autres pays de l'UE ne le permettront. Tout le monde se souvient des efforts déployés pour la signature du Traité de Lisbonne. On ne touchera pas non plus aux traités sur l'un des principes fondamentaux de fonctionnement du marché intérieur commun — la liberté de circulation", estime Lioudmila Babynina, directrice du Centre d'intégration politique de l'Institut de l'Europe affilié à l'Académie des sciences de Russie.