La nouvelle loi ukrainienne interdisant les symboles soviétiques est considérée par ses critiques comme un gaspillage inutile de temps et d'argent, bien des Ukrainiens estimant que le pays est confronté à des problèmes nettement plus importants, écrit le Wall Street Journal (WSJ).
Et d'expliquer que les administrations locales se cassaient à présent la tête pour trouver un moyen d'appliquer la loi sans semer la confusion, et sans repousser les électeurs.
Le WSJ fait remarquer qu'alors que peu de gens, en dehors de la Crimée et de l'Est rebelle de l'Ukraine, souhaitent se rattacher à la Russie, tous les Ukrainiens ne sont pas prêts, loin s'en faut, à renoncer à l'histoire commune qui est toujours chère à bien des représentants de différentes générations.
Depuis l'arrivée au pouvoir à Kiev d'un gouvernement pro-occidental, de nombreuses statues de Lénine ont été reversées à travers le pays, mais de nombreux Ukrainiens estiment qu'au lieu de se livrer à de tels agissements, il faut destituer les personnes qui créent des problèmes dans le pays.
Beaucoup d'analystes estiment par ailleurs que cette nouvelle loi est trop radicale et risque d'exacerber les tensions entre l'Est et l'Ouest du pays. Selon eux, les autorités ukrainiennes ont lancé un processus irréversible qui ne manquera pas d'aboutir à la désintégration complète du pays.