Cette réaction intervient après les récentes consultations russo-américaines avec la participation du représentant spécial des USA pour la Syrie, Daniel Rubinstein.
D'après ce dernier, "un tel déroulement des faits renforcerait la menace terroriste envers les intérêts nationaux et de sécurité nationale aussi bien des USA, de la Russie, que de la communauté internationale dans l'ensemble".
"Il m'a semblé que nos partenaires américains avaient commencé à en prendre conscience. A cet égard, ils ont constaté que nous avions perdu beaucoup de temps pour réfléchir à comment mettre en œuvre le communiqué de Genève, en attendant qu'il s'accomplisse de lui-même ou que les parties syriennes deviennent plus actives", ajoute le diplomate russe.
Il a souligné également que la partie russe était prête à étudier diverses options, "tout en sachant qu'en définitive ce sera aux Syriens de décider".
Toutefois, en dépit de cette compréhension de la gravité de la situation, la partie américaine n'a pour l'instant formulé aucune proposition concrète.