Le thème central du sommet sera les relations bilatérales de l'UE avec les six membres du programme, a annoncé la première ministre lettone Laimdota Straujuma. Selon elle, il sera question de la coopération économique et des relations bilatérales. "Bien sûr, le conflit en Ukraine ne sera pas omis, mais ce ne sera pas la partie centrale du sommet", a-t-elle déclaré à la télévision lettone.
Compte tenu du niveau différent d'implication des pays dans le projet, le sommet adoptera une approche différenciée pour chacun d'entre eux. Cette attitude est également due au fait que certains pays du programme ont choisi d'adhérer à l'Union économique eurasiatique — des programmes spécifiques seront élaborés pour eux. On s'attend à la signature d'un accord-cadre avec l'Arménie. Erevan comptait signer un accord d'association et de libre-échange avec l'UE, mais a opté en septembre 2013 pour l'intégration eurasiatique, sans pour autant renoncer à la coopération avec l'UE mais en reportant l'examen de questions concrètes.
Mardi à Strasbourg, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est entretenu avec la direction de l'UE, puis du Conseil de l'Europe. Les relations entre l'UE et les pays souhaitant approfondir leurs relations avec elle ne doivent pas se construire au détriment des intérêts de la Russie, a averti le ministre. "Mais l'antithèse a malheureusement lieu d'être. Les tentatives de présenter la situation comme un ultimatum "soit l'un soit l'autre" comme un jeu à somme nulle entraînent des résultats très indésirables et néfastes", constate-t-il.