Il n'y a pas d'alternative au gaz russe en Europe, a estimé Colin Chilcoat, journaliste américain spécialiste des questions énergétiques, dans un article publié dans Oil Price.
Et d'expliquer qu'il serait inutile d'attendre quoi que ce soit de la Pologne et de l'Ukraine, les deux pays les plus prometteurs sur le plan du schiste.
"Il ne reste que des espoirs minuscules liés au Danemark et à la Grande-Bretagne", écrit le journaliste, ajoutant que le GNL américain ne pouvait pas non plus "assouvir la faim de l'Europe en gaz".
Par ailleurs, le journaliste cite d’autres alternatives au GNL qui ne peuvent pas non plus garantir la sécurité énergétique de l'Union européenne. Il s'agit notamment d’un gazoduc turkmène qui ne devrait pas faire son apparition avant 2019, et dont le lancement n'augmentera l'approvisionnement de l'Europe en gaz que de 2% à 7% par an.
L'auteur tire la conclusion que le gaz russe restera en Europe, les alternatives à ce combustible n’ayant pas de sens.