Selon les médias locaux, les forces antiterroristes se préparent à lancer leur contre-offensive depuis la base militaire d'al-Habbaniyah, située à une trentaine de kilomètres à l'est de Ramadi. Dans le même temps, des témoins oculaires indiquent que les djihadistes de l'EI se dirigent actuellement vers la base.
A Ramadi, les terroristes érigent en hâte des fortifications et posent des mines sur les routes et dans les bâtiments. D'après les informations des Nations unies, environ 25.000 personnes ont déjà fui la ville pour se réfugier principalement dans la capitale irakienne.
Le 15 mai, l'EI s'est emparé du principal complexe gouvernemental de Ramadi, s'assurant ainsi le contrôle quasi-total de la capitale de la province sunnite d'Al-Anbar. La chute éventuelle de Ramadi, à 100 kilomètres de Bagdad, constituerait un revers majeur pour le gouvernement irakien, qui avait promis la reconquête d'Al-Anbar.
Le weekend dernier, le vice-gouverneur de la province d'al-Anbar, Faleh al-Issawi, a annoncé que les djihadistes de l'EI avaient exécuté 503 civils à Ramadi.