Plus de 105.000 personnes ont été forcées de quitter le Burundi suite aux conflits intérieurs provoqués par une tentative d'un coup d'Etat, a annoncé vendredi la porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés Karin de Gruijl.
"Pendant que la tentative de coup d'Etat a échoué, comme l'annoncent les médias, la situation à Bujumbura, la capitale burundaise, reste tendue (…). Plus de 105.000 habitants ont quitté le pays pour déménager dans les pays voisins: en Tanzanie (70.187 personnes), au Rwanda (26.300) en province du Sud-Kivu de la République démocratique du Congo (9.183), a indiqué la porte-parole.