"Ce rapport est le résultat de plusieurs années d'un travail dans le cadre duquel nous avons tenté de comprendre comment les enfants voyaient leur vie et leur bien-être. Nous avons montré que de telles études pouvaient être menées et nous voudrions remercier 53.000 personnes de 16 pays du monde qui y ont participé. Les conclusions sont à prendre en compte par tous les politiciens préoccupés par l'avenir des futures générations", a déclaré Asher Ben-Arieh de l'université hébraïque de Jérusalem.
Les chercheurs ont interrogé des dizaines de milliers d'enfants et leurs parents en Europe, mais aussi en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et au Proche-Orient.
L'étude a révélé que dans l'ensemble les enfants avaient une vision positive de leur vie et ne voyaient pas de grands ou sérieux problèmes, cependant l'écart parmi les écoliers très heureux ou très malheureux s'est avéré très important.
Il est à noter que "l'angoisse" de l'adolescence touche uniquement les enfants des pays d'Europe – tous les autres écoliers des autres coins de la planète n'éprouvent pas de mécontentement croissant envers leur vie et l'avenir en grandissant. Autre particularité intéressante de l'Europe: un enfant sur dix, notamment dans les pays du nord, vit dans une famille divorcée ou dans deux maisons à la fois. Environ 5-17% d'entre eux sont nés en dehors de l'UE.
Hormis le bonheur des enfants, les auteurs du rapport ont cherché à savoir dans quels pays les enfants étaient les plus sportifs et les plus assidus à l'école. D'après les chercheurs, les écoliers polonais sont les plus nombreux à pratiquer le sport de rue et le sport professionnel, alors que les enfants estoniens sont ceux qui apprennent le plus, lisent le plus de livres et utilisent internet le plus activement.