« La clef de répartition serait en fonction du PIB de chaque pays, de leur population, de leur taux de chômage et du nombre de réfugiés déjà installés », a déclaré Dimitris Avramopoulos, le commissaire européenne à l’immigration en présentant aux journalistes un projet d’instauration de quotas pour deux prochaines années.
Le plan d'action adopté mercredi par la Commission européenne veut éviter les embarquements, secourir les migrants qui ont pris la mer et gérer leur accueil à leur arrivée dans l'Union européenne. Mais certaines dispositions, notamment l'instauration de quotas, suscitent l'hostilité.
L'instauration de quotas doit permettre une distribution plus équitable. La mesure concerne les réfugiés protégés par le Haut-Commissariat des Nations unies, qui a demandé à l'UE d'accueillir chaque année 20.000 Syriens. La clef de répartition imposerait à la France de prendre en charge 2.375 réfugiés, soit trois fois plus que l'offre du président François Hollande lors du dernier sommet européen le 23 avril.
Le plan sera discuté par les ministres de l'Intérieur de l'UE le 15 juin à Luxembourg, puis soumis aux dirigeants lors du sommet de Bruxelles le 30 juin.