Cependant, l'OSCE ne fait qu'enregistrer des violations. La situation qui s'est créée arrange, à ce qu'il paraît, Kiev.
Le secrétaire général de l'OSCE Lamberto Zannier se montre toujours optimiste en constatant une « bonne chance » pour la paix en Ukraine. En réalité l'information en provenance des régions du conflit est de plus en plus déplorable. L'unique nouvelle positive, c'est ce que les armes lourdes ne sont pas employées, conclut le directeur du Centre du marketing politique Vassili Stoiakine:
Selon l'expert, les militaires ukrainiens font tout pour que les tirs continuent. Les politiciens ukrainiens les soutiennent, ajoute Vassili Stoiakine.
On est sans doute fondé de signaler les provocations de la part de l'Ukraine. Les opérations armées poursuivies à Peski et dans la région de Chirokino sont des provocations non dissimulées qui s'inscrivent parfaitement dans le contexte de la récente déclaration de la Rada suprême sur le prévention de l'agression russe.
Il ne s'agit pas seulement de l'agression russe. Les députés aspirent à s'adresser au tribunal pénal international et ainsi de suite. Le document démontre qu'ils ne sont pas du tout disposés à régler la situation dans l'Est de leur pays. Les déclarations concernant la menace russe seront bien sûr partagées en Europe. Or, il existe des Européens qui s'opposent au massacre sur le continent. Le vice-directeur de l'Institut russe d'études stratégiques Mikhaïl Smoline raconte:
C'est Kiev qui devrait y contribuer. Or, tout politicien sait qu'il est impossible de faire la carrière grâce à la paix. Il vaut mieux attiser à ces fins l'animosité chez les habitants qui endurent les réformes économiques prescrites par le FMI.