L'évolution des événements a démontré que pour le moment il n'était possible d'utiliser les réseaux sociaux qu'à l'étape initiale des protestations révolutionnaires. Cependant, les Américains ont essayé activement ces technologies au Proche-Orient, ça suffit.
Les objets sont minutieusement choisis dans la stratégie de la guerre informationnelle… Ce sont de petits groupes… Leurs activités et problèmes sociaux sont examinés et ensuite on élabore la stratégie d'une guerre informationnelle sur la base de ce plan.
Les Américains ont un plan beaucoup plus vaste. L'expérience du printemps arabe a permis à Washington de se fixer les objectifs sensiblement plus ambitieux, dit le professeur de l'Institut d'économie mondiale et des relations internationales de l'Académie des sciences de Russie Vladimir Zakharov:
Les Américains se sont déjà heurtés à ce problème avec Al-Qaïda mais ils n'ont, semble-t-il, pas tiré les enseignements de leur expérience. Les tentatives de révolutions interactives au Proche-Orient doivent réjouir les pères fondateurs: le mécanisme s'avère efficace. Washington ne réfléchit pas aux conséquences. Or, c'est juste le moment de le faire: l'épanouissement du segment arabe sur Internet est l'un des résultats du printemps arabe.