"Les générations qui sont nées en Allemagne après la guerre doivent se rappeler que c'est grâce à l'URSS qu'elles ont obtenu le droit à la vie libre et digne", a indiqué le président allemand.
Il a rappelé que près de 5,3 millions de soldats soviétiques ont été faits prisonniers de guerre, dont plus de la moitié avaient trouvé la mort. "Ils mouraient des maladies, de la faim, ils étaient assassinés". "Le sort terrible des prisonniers de guerre soviétiques n'a jamais été considéré sérieusement en Allemagne, leur souvenir continue de rester dans l'ombre", a souligné le président.
Dernièrement, certains hommes politiques expriment des doutes sur le rôle de l'URSS dans la victoire sur le nazisme. Ainsi, le ministre polonais des Affaires étrangères Grzegorz Schetyna a déclaré le 2 février qu'il ne comprenait pas pourquoi le Jour de la Victoire était fêté à Moscou et non plus dans une autre capitale européenne, par exemple, à Londres ou à Berlin, ce qui, à son avis, serait "plus naturel".