Selon les militants du groupe, les documents en question confirment que l'"élimination physique" des opposants aux autorités de Kiev se déroule avec l'accord du Service ukrainien de sécurité (SBU) et "sous supervision de l'élite politique de Kharkov" (est).
Les hackers dévoilent des courriels piratés du vice-chef de l'administration de la région de Kharkov Viatcheslav Abbakoumov. D'après eux, après l'assassinat de M.Bouzina, le responsable a envoyé un message au leader d'une organisation ultranationaliste inconnue, dénonçant ses "méthodes de travail":
"Vous croyez que c'était une mesure d'intimidation? (…). Je sais bien que ce chauve méritait depuis longtemps qu'on lui envoie une brique dans la tête, mais ça devait être une brique, et pas un pistolet. On vous a autorisés à faire taire ces chiens, mais pas pour toujours", lit-on dans une lettre présumée de M.Abbakoumov.
Dans sa réponse, l'auteur présumé du meurtre du journaliste explique que "ses gars" sont déterminés à "nettoyer le pays de tout traître à l'idée nationale".
Dans le même temps, CyberBerkut publie plusieurs documents signés par M.Doublik dans lesquels ce dernier engage notamment les services de sécurité à superviser les activités des ultranationalistes venus de Kharkov dans la capitale ukrainienne et à utiliser ces derniers "pour des mesures préventives" visant les partisans du règlement pacifique de la crise dans le Donbass.