En annonçant officiellement son intention de se battre pour le poste présidentiel en 2016, Hillary Clinton savait parfaitement qu'elle allait entendre beaucoup de choses désagréables à son sujet, et même certaines qu'elle ne soupçonnait pas. Les politiciens américains pensent que quand le poste présidentiel est en jeu, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Les premières informations compromettantes sont ainsi apparues très rapidement. En plus d'être accusée de ne pas avoir empêché l'attaque contre l'ambassade des USA à Benghazi et d'avoir utilisé une adresse mail personnelle pour sa correspondance quand elle était secrétaire d'État, des accusations plus graves sont récemment venues s'ajouter à cette liste.
Peter Schweizer a été invité à deux émissions — Fox News Sunday et ABC's This Week — où il a été appelé à mener une enquête. Il a attiré l'attention des spectateurs sur la coïncidence entre les dons étrangers et les décisions discutables des autorités américaines concernant directement les donateurs — parmi lesquels, d'ailleurs, figure une société russe. Sachant que ces décisions étaient prises également par le département d'État, dont Mme Clinton était la secrétaire à cette époque. Schweizer explique aux spectateurs que son livre L'argent des Clinton cite des dizaines d'exemples de dons d'agents étrangers accompagnés de décisions prises en faveur de ces donateurs à plusieurs sujets.