Il est précisé qu'il s'agit du soutien financier de la part des banques chinoises comme China Exim et China Development.
Rappelons que le projet Yamal LNG suppose la construction d'une usine à capacité de production de 16,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. A titre de comparaison: la Pologne, l'Autriche, l'Estonie et la Suède réunies consomment une telle quantité de gaz. Les investissements dans le projet réalisé sur la base du gisement de Tambei du Sud, dans le Nord de la Sibérie occidentale, sont évalués à 27 milliards de dollars. 60% appartiennent au NOVATEK, 20% — à Total et 20% — à la CNPC chinoise.
Selon le vice-président du Conseil de direction du NOVATEK Evgueni Kot, le gaz sera livré dans le cadre du projet Yamal LNG essentiellement à l'Asie.
Pour le moment tout le gaz du projet Yamal LNG figure dans les contrats à long terme. Quelque 85% soit 13,5 millions de tonnes seront livrés aux pays de la région d'Asie-Pacifique. La Chine recevra 3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié pendant vingt ans. Le reste: 15% seront livrés à l'Espagne.
Le gaz sera transféré dans l'espace de 10 à 12 jours à bord des pétroliers. Un port maritime Sabetta est aménagé à ces fins près de l'usine. Ce sera en perspective le port clé de la Grande Voie du Nord.
Selon les experts, la Chine est intéressée au gaz naturel liquéfié russe. Un tel gaz est livré à la Chine essentiellement depuis l'Océanie: à travers les territoires litigieux dans la mer de Chine méridionale. Un nouvel itinéraire permettra de satisfaire les besoins en gaz et d'étendre la géographie des livraisons. D'après les pronostics des experts, les importations de gaz seront multipliées par trois d'ici 2020.