Le communiqué de presse de WikiLeaks indique que Sony a mené un intense lobbying concernant la politique internet, le piratage et les droits d'auteurs à la Maison blanche. La société a condamné la publication des documents volés, qualifiant de "crime" la cyberattaque dont elle a été victime.
"Le travail de Sony consiste à produire du divertissement. Néanmoins, les archives indiquent qu'en coulisses Sony est une compagnie influente ayant des relations avec la Maison blanche (les archives comportent plus de cent courriers électroniques du gouvernement américain) et la possibilité d'influer sur les lois et la politiques, ainsi que des relations avec le complexe militaro-industriel américain", indique le communiqué de WikiLeaks.
Cette correspondance dévoile également les liens étroits entre Sony et le parti démocrate. Il est noté que le directeur général de la société Michael Linton a dîné plus d'une fois avec le président américain Barack Obama. Sony a également fait un don de 50 000 dollars au fonds électoral du gouverneur actuel de New York, Andrew Cuomo.
De plus, les hackers avaient piraté le système de la société et rendu accessibles plusieurs documents et films qui n'étaient pas encore sortis. Les autorités nord-coréennes avaient démenti leur implication dans ce piratage informatique.