Selon M.Kopač, la situation restera la même d'ici la fin de 2019.
Dans le même temps, il a noté l'existence d'un problème juridique. Les contrats signés par les consommateurs de gaz européens et le groupe gazier russe Gazprom précisent le lieu où le gaz doit être acheminé. Cela signifie le plus souvent que la Russie doit transporter du gaz via l'Ukraine.
Il a également émis des doutes quant à la réalisation du projet de gazoduc Turkish Stream. Selon lui, au moins un tube du futur gazoduc reliant la Russie à la Turquie sous la mer Noire aura une capacité de transport de 15 milliards de m³, soit le volume de gaz russe importé par la Turquie via l'Ukraine. L'Europe devra donc recevoir le bleu par les gazoducs ukrainiens ces 10 ou 15 prochaines années, d'après M.Kopač.
Le PDG de Gazprom Alexeï Miller a ensuite informé le vice-président de la Commission européenne chargé de l'Energie Maros Sefcovic que le gaz russe destiné à l'Europe passerait par la Turquie au lieu de l'Ukraine.