Les Etats-Unis ne pourront pas parer une contre-attaque informatique si Washington décide de frapper le premier, a déclaré mercredi Eric Rosenbach, assistant du secrétaire américain à la Défense pour la cybersécurité Ashton Carter.
"Je suis très préoccupé par notre vulnérabilité. Si quelqu'un suit notre exemple et essaie de punir les Etats-Unis, il pourrait mettre hors service certains sites d'infrastructures américains", a indiqué M.Rosenbach cité par les médias.
"A mon avis, nous devons adopter une approche prudente et conservatrice pour éviter ce danger", a-t-il ajouté lors d'auditions du comité du Sénat pour les forces armées.
La Maison blanche a annoncé début février son intention de débloquer 14 milliards de dollars pour la cybersécurité en 2016. Washington compte notamment mettre en place de nouveaux moyens de défense électronique des institutions fédérales, élargir l'échange de données avec le secteur privé et renforcer le potentiel de riposte du gouvernement.