Les pays de l'Otan sont derrière l'offensive de propagande menée du nom de Kiev par des organisations non-gouvernementales ukrainiennes dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com.
L'auteur du blog a mis en ligne des documents de l'Otan dont le contenu indique clairement que l'Occident est en pleine "guerre hybride" contre Moscou et ne cesse d'injecter des fonds dans sa campagne de propagande antirusse.
Selon ces documents, dont la provenance n'est cependant pas indiquée, une réunion consacrée au problème ukrainien a été organisée par le Centre d'excellence (CEO) de l'Otan à Riga le 19 février dernier. Les participants à la réunion ont notamment évoqué "l'incapacité des médias ukrainiens d'obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l'est du pays", "le vaste accès aux médias russes" et "le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev".
After the coup in #Kiev people in #Ukraine became almost crazy b/c of constant brainwashing anti-Russian propaganda on Ukrainian TV!
— DJ Rubiconski (@Rubiconski) 19 Март 2015
Dans ce contexte, les spécialistes de l'US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l'influence russe dans le sud-est de l'Ukraine.
D'autres documents publiés par le blogueur dévoilent l'existence d'un projet baptisé Conflict Pool, dont le coût s'élève à plus de 350.000 USD. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter "la réconciliation nationale en Ukraine" et de "contrecarrer l'influence médiatique russe".
Selon drakulablog.com, ce projet est réalisé par des organisations ukrainiennes, dont l'Institut ukrainien pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile.
Des sources au sein du département britannique pour le Développement international et de l'ambassade britannique à Kiev ont confirmé à l'agence Sputnik l'existence de ce projet, qui prévoit de "rétablir le dialogue avec les communautés de l'Est et du Sud ukrainiens" et de "promouvoir les idées de la réconciliation nationale", mais aussi de "réduire l'influence médiatique russe en Ukraine" ainsi que de "discréditer les leaders politiques et militaires russes".
Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes, et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le chef du Kremlin Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou ou bien le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.