La compagnie française Total compte poursuivre malgré les sanctions occidentales son travail en Russie dans le cadre du projet Yamal LNG, qui comprend notamment la construction d’une usine de production de GPL, rapporte le World Socialist Web Site.
Comme le rappelle l’édition, le PDG de Total Patrick Pouyanné a indiqué dans une interview au Wall Street journal que le projet serait financé en euro et en yuan. "Le secteur pétrogazier est principalement fondé sur le dollar, c’est pourquoi en utilisant d’autres devises, certains risques monétaires apparaissent", a précisé M. Pouyanné.
Le World Socialist Web Site souligne que les agissements de Total pointent l’"aggravation de la tension inter-impérialiste" liée aux états d’esprits militaristes d’une série de pays occidentaux contre la Russie sur fond de crise ukrainienne et d’affaiblissement du rôle du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Un fait corroboré par les tentatives de Washington d'empêcher ses alliés d'adhérer à la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB) créée par la Chine, rappelle l’édition.
"Le contrôle financier et militaire de Washington sur les affaires des puissances impérialistes subit des revers croissants en Eurasie", constate le World Socialist Web Site.