"Certains militants appellent à rapporter aux permanences régionales et centrales du Service de sécurité ukrainien (SBU) toute l'information sur des citoyens déloyaux qui aiment la Russie, mais n'aiment pas le pouvoir ukrainien en place. On a même trouvé un terme pour les désigner — "séparatistes ordinaires". On distribue déjà dans les villes du sud-est du pays des instructions pour les dépister", écrit Vesti.
"Les +séparatistes ordinaires" encourent une peine de prison allant de 7 à 12 ans", prévient le texte des panneaux.
Konstantin Kossatchev, président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération (sénat russe), a noté dans son blog que tout cela faisait penser à une "chasse aux sorcières" à l'ukrainienne.
"Au final, au lieu de chercher des moyens d’avancer vers la réconciliation nationale, le peuple ukrainien est appelé à résister à un +agresseur+ inexistant et à dépister ses +complices+ parmi les citoyens", déplore le parlementaire russe.