Dans une note qui accompagne la publication, les hackers déclarent chercher à pousser les services de serveurs à supprimer les sites énumérés.
"Nous espérons que les médias utiliseront cette liste pour démontrer que l'Etat islamique est omniprésent sous telle ou telle forme et que les hébergeurs de sites ne sont pas conscients du contenu diffusé par leurs clients ou feignent de l'ignorer pour gagner de l'argent facile", expliquent les militants d'Anonymous.
Selon eux, le groupe Cloudflare basé aux Etats-Unis est "de loin le pire contrevenant" en la matière. La liste comprend également les noms de compagnies telles que Yahoo!, Google et GoDaddy, ainsi que du principal service de serveurs européen, OVH.
Pour le moment, les hackers d'Anonymous affirment avoir attaqué plus de 200 sites dans le cadre de leur campagne contre l'EI, dont 85 ont selon eux été détruits.
Auparavant, le célèbre collectif de hackers a publié deux listes de près de 15.000 comptes Twitter dont les utilisateurs avaient été identifiés comme djihadistes ou liés à l'Etat islamique dans l'objectif de contraindre le réseau social à supprimer les comptes ciblés.
"Contre Daesh, on peut compter sur les Anonymous en tant qu'alliés" @Olivier_Truchot @RMCinfo #GGRMC pic.twitter.com/7yBGi9wgUh
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) 9 апреля 2015
Les djihadistes de l'EI ont pour leur part menacé de mort le cofondateur de Twitter Jack Dorsey après la fermeture de plusieurs comptes considérés comme liés au groupe terroriste.
"La guerre virtuelle que vous nous livrez va vous en attirer une vraie", a promis l'EI dans un "communiqué" diffusé sur la Toile.
"Nous vous disons depuis le début que ce n'est pas votre guerre, mais vous ne comprenez pas et continuez à fermer nos comptes sur Twitter. Nous réussissons toujours à revenir, et ce très rapidement", a indiqué le groupe.